Retour sur la rencontre avec l’invitée et atelier d’écriture
Nous commençons l’atelier par un rituel pour sonder l’énergie des baladins anonymes. Pablo propose que chacun·e dise comment il et elle se sent aujourd’hui, à travers un titre de chanson. Voici les différentes propositions musicales du jour :
« La tendresse » d’André Bourvil, « Bécane » de Yamê, « Mi-figue, mi-raisin », « Diamonds » de Rihanna, « Comment ça va » de Shorts, « Salma Ya Salama » de Dalida, « I want to break free » de Queen, une musique mélancolique et triste, une chanson de Carrousel.
Puis, nous discutons à bâtons rompus de la rencontre - une dizaine de jours plus tôt - avec l’invitée Anna Grichting :
- Elle mettait à l’aise, elle était très gentille et intéressante.
- C’est une personne intimidante. Elle a beaucoup de culture et on se sent petit.
- Elle m’a impressionnée.
- C’était un plaisir immense de faire sa connaissance. C’est une personne avec beaucoup de charisme, elle est cultivée et intelligente.
- Elle a une attirance pour les frontières et les ponts mais aussi le bleu et l’eau. Ces thèmes se ressentent dans sa musique.
- Elle affectionne le vivre ensemble.
- Elle est intéressante, naturelle et avec une grande fluidité d’expression.
- J’ai appris qu’on pouvait être une femme professeure au Qatar. C’est en décalage avec l’image que j’avais du Qatar.
- Elle a de la personnalité et du charisme, de la douceur et de la puissance. Elle dégage quelque chose.
- Cela m’a donné envie de lui parler du lien entre l’urbanisme et l’émotion/la mémoire. Où est ce que ça va les souvenirs d’un lieu quand celui-ci n’existe plus ?
- Quel âge a-t-elle ? Avec tout ce qu’elle a fait, elle a au moins 170 ans !
Une participante raconte qu’elle a écouté son CD tout le dimanche après-midi et qu’elle a beaucoup apprécié.
Après l’habituelle pause cigarette, nous entamons un gros brainstorming concernant l’œuvre collective et le vernissage. En effet, la création partagée est encore un concept très flou et lointain. Nous le clarifions alors ensemble.
Chacun·e propose des idées afin de créer un court spectacle dans une des salles du Théâtre du Jura :
- Faire des sketchs, des histoires drôles avec ce qu’on a écrit en atelier.
- Choisir ensemble les textes parmi ce qui a été écrit en atelier, puis faire une installation avec ces textes sur des panneaux (textes écrits à la main avec l’écriture de chacun·e).
- Écrire en direct sur scène sur un tableau noir ou un rétroprojecteur.
- Afficher des photos de chanteurs et chanteuses.
- Faire des enregistrements de voix, de textes.
- Faire des lectures de texte.
- Faire un événement public.
- Avoir un karaoké avec des chansons françaises.
- Chanter des chansons toutes et tous ensemble.
- Faire de la musique live.
- Danser ou terminer le vernissage de manière festive en invitant le public à participer, comme une boum.
- Créer une ambiance sonore (en live ou enregistrée).
- Utiliser la playlist existante.
- Parler de musique (par exemple du nouvel album de Mylène Farmer qui sort le 19 avril ou de la différence entre le monde du rap électronique et la musique française plus instrumentale.
- « Pour moi, la musique c’est… »
- Avoir des accessoires disco ou des costumes (chapeaux, boas, lunettes, cravates, …).
- Faire du playback
- …
Le groupe semble très satisfait de ces propositions !
Une des participantes est soucieuse et un peu perturbée. Elle a peur que nous n’ayons pas assez de temps pour répéter suffisamment. Nous la rassurons en lui disant qu’il y a beaucoup d’idées mais que ça ne doit pas forcément durer longtemps. Faire un spectacle d’une quinzaine de minutes est déjà ambitieux.
Nous parlons ensuite brièvement de l’organisation de la prochaine sortie.
Avant de nous quitter, nous refaisons un tour de table pour savoir si certaine·es ont un autre titre de chanson qui leur vient maintenant en tête pour illustrer leur état d’esprit actuel. De nouvelles chansons apparaissent : « Faire un pont » de Dick Rivers, « Y’a d’la joie » de Charles Trenet, « C’est une belle journée » de Mylène Farmer.
Sur ces notes très positives, nous nous quittons et sommes impatient·es à l'idée de la suite du parcours.