"Mer plastique"

À l’heure dite, seule Rania - que nous ne verrons plus durant la suite du parcours - est présente. Elle est venue accompagnée d’une amie. C’est la première fois qu’elles entrent dans elle bâtiment du Grütli. Elle sont ravies de découvrir ce lieu.

Mer plastique du chorégraphe Tidiani N’Diaye montre l’envahissement du plastique et ce que peut provoquer la cohabitation avec cette matière. Sur scène, cinq danseur·es surgissent des centaines de sacs plastique colorés déposées sur le sol. Le plastique est partout. Peu à peu, les danseur·ses se métamorphosent au rythme d’une bande-son intense et finissent par devenir plastique.

Par son travail artistique, le chorégraphe sensibilise sur le sort des population africaines qui vivent proches des décharges à ciel ouvert et qui sont condamnées à respirer les vapeurs toxiques des déchets brûlés.

Après la représentation, Rania et son amie touchent les sacs plastique qui sont sur scène. Nous leur demandons juste un mot de retour : excès / trop plein. « On a bien senti que la pièce raconte le trop plein de plastique partout qui nous submerge ». Elles visitent ensuite le bâtiment et prennent des selfies devant les installations artistiques.

Avant de nous quitter, elles redisent leur joie d’avoir découvert un endroit qu’elles ne connaissaient pas.

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